Une opération « Place nette » à Dijon

Une opération « Place nette » à Dijon

L’agglomération dijonnaise a subi de plein fouet les conséquences insupportables du trafic de drogue et de la guerre pour le contrôle des points de deal :

  • Dans la nuit du jeudi 14 Mars, un jeune originaire de la Fontaine d’Ouche a été mortellement poignardé.
  • Dimanche 17 mars, un jeune installé dans un hall d’immeuble à Talant a été abattu.
  • Mercredi 20 mars, un jeune a été la cible de tirs de balles avenue Champollion.
  • Dimanche 24 mars, un homme originaire de Marseille a été blessé par arme à feu à la Fontaine-d’Ouche.

Il est impossible de rester muet face à cette série d’attaques qui ternit l’image de notre ville, et surtout inquiète vivement les habitants, qui ont la crainte qu’un proche ou eux-mêmes se trouve « au mauvais endroit au mauvais moment ».

C’est pourquoi, nous avons demandé que soit enclenché à Dijon une opération « place nette » à l’image de celle qui s’était déroulée la semaine précédente à Marseille.

Ces opérations passent notamment par la mobilisation massive et coordonnée des forces de l’ordre, des perquisitions et des interpellations.

Bien sûr, elles ne font pas tout, et ont une part de communication. Néanmoins, elles permettent de donner un coup d’arrêt à une crise aiguë.

Lors du Conseil municipal de Dijon, le Maire a refusé de me donner la parole sur cette actualité. Je le regrette vivement car le refus d’expression n’a jamais été une solution.

Nous voulons aujourd’hui affirmer notre solidarité aux habitants des quartiers confrontés aux points de deal.

Nous adressons un message de soutien aux forces de l’ordre mobilisées, notamment les différentes Compagnies Républicaines de Sécurité (CRS).

S’il est satisfaisant que l’État prenne la mesure de la gravité de la situation à Dijon et propose une réponse d’envergure, nous souhaitons que son action ne se limite pas à une opération mais s’inscrive dans la durée.

Nous voulons aussi que la Ville et la Métropole, avec les moyens dont elles disposent, soient moins détachées de la situation et s’impliquent plus fortement aux côtés de l’État dans cette lutte contre le fléau de la drogue.