Lors du dernier Conseil de Dijon Métropole, il était demandé aux élus d’accroitre encore le soutien apporté à l’ESÉO, l’école d’ingénieurs accueille dans les locaux flambants neufs de la rue de Sully sur le campus universitaire. Ceux-ci, financés par la Métropole, ont coûté 25,6 millions d’euros.
Je suis intervenu pour rappeler les nombreux soutiens déjà apportés par la collectivité à cette école privée (abandon de loyer, subvention de fonctionnement, aide à l’investissement, soutien à la recherche…).
Malgré ces efforts, avec l’argent public, seulement 101 étudiants sont présents aujourd’hui sur le campus de Dijon au lieu des 300 attendus et des 600 annoncés à l’ouvertures. Des surfaces entières du bâtiment sont inoccupées. Les liens avec les lycées de la région pour faire connaitre l’école sont peu développés. Enfin, selon les propres termes de l’ESEO, la recherche est « délaissée ».
Avec mes collègues de la droite et du centre, nous refusons le côté « puit sans fond ». Il y a 40.000 étudiants à Dijon, et nous dépensons beaucoup d’argent public pour un petit nombre.
Si le soutien initial pouvait se justifier pour amorcer un mouvement, attirer des grandes écoles sur notre territoire et accroître notre offre de formation d’enseignement supérieur, il faut aussi savoir mettre le holà quand les choses dérapent.
Voir la vidéo de mon intervention au Conseil de Métropole
La très chère école d’ingénieur