La menace persistante de l’extrême-gauche en France

La menace persistante de l’extrême-gauche en France

L’extrême-gauche constitue une menace pour notre pays.
On le constate : la France Insoumise sème le chaos à l’Assemblée Nationale et déstabilise tant qu’elle le peut les institutions de la Vème République.
Dans le même temps, nombre de ses élus peinent encore à condamner sans ambiguïté les attaques du Hamas du 7 octobre 2023 contre Israël.
Par ailleurs, du droit de vote des étrangers à toutes les élections à la suppression du délit d’apologie du terrorisme, en passant par les réquisitions d’entreprises, le programme de la France Insoumise est dangereux.
Hélas, je trouve qu’on s’habitue trop à ses provocations, intimidations, polémiques à répétition. Cette banalisation est dangereuse.
C’est pourquoi, j’ai décidé de consacrer une soirée à l’extrême-gauche, son histoire, son fonctionnement et ses ressorts.
Elle a eu lieu le Jeudi 10 avril à Dijon. Vous avez été très nombreux à répondre présents : il a fallu ajouter des chaises face à l’affluence.
Elle a été marquée par le brillant exposé de Jean-Philippe Lefèvre, enseignant en histoire et vice-président du Grand Dole en charge de la culture, sur le thème « Des Enragés d’Hébert aux Insoumis de Mélenchon ».
Pour ma part, j’ai rappelé que l’extrême-gauche est présente aussi à Dijon comme en témoignent la ZAD des Lentillères et la manifestation anti-police de février 2023.
Face à ce triste tableau, j’ai appelé à trois mots d’ordre complémentaires :

  • Connaitre : On combat mieux un ennemi qu’on connait. Il est donc important de prendre des temps pour bien comprendre notre adversaire, son idéologie, son fonctionnement, sa vision du monde. Une soirée du même type sur l’extrême-droite serait donc la bienvenue.
  • Rassembler : L’extrême-gauche est forte. Si nous voulons la mettre hors d’état de nuire, il faut être nombreux, et agir dans l’esprit de rassemblement cher aux Gaullistes.
  • Tenir bon : Il ne faut jamais baisser les yeux, ne jamais transiger, ne jamais céder, même un pouce, au séparatisme. La République est une, indivisible, laïque.
    Raymond Aaron a dit vrai : « Le choix politique n’est pas entre le bien et le mal, mais entre le préférable et le détestable ». Le détestable, c’est le populisme, c’est l’antisémitisme, c’est le communautarisme, c’est la haine de l’autre et de notre pays.