Saint-Philibert, une restauration qui rassemble

Saint-Philibert, une restauration qui rassemble

Dijon, « Capitale des Ducs de Bourgogne », est une ville au patrimoine historique exceptionnel. Les Dijonnais en sont fiers car il participe au rayonnement de notre cité bien au-delà de la Bourgogne.

L’entretien et la valorisation de ce patrimoine sont donc des enjeux forts, y compris sur le plan financier, puisque la Ville est propriétaire de 32 monuments historiques.

L’ancienne église Saint-Philibert, au cœur de l’ancien quartier des vignerons, est un haut-lieu de l’histoire de notre ville.

Fondée au XIIème siècle, elle est dans un état très dégradé, en raison notamment de la saumure infiltrée dans ses murs et piliers depuis que le site a été un dépôt de stockage de vivres, notamment de viande salée, au milieu du 19ème siècle.

C’est pourquoi, j’accueille favorablement le projet ambitieux de restauration de ce vestige de l’architecture romane à Dijon, adopté à l’unanimité lors du Conseil municipal du 22 septembre.

Une première phase de travaux a été prévue pour 3,2 millions d’euros, mais la dépense globale attendue s’élève à 12 millions d’euros, à échelonner sur une décennie et à concilier avec d’autres chantiers de rénovation. Propriétaire de l’édifice, qui est classé au titre des monuments historiques, la Ville pourra bénéficier du soutien de partenaires financiers pour cette restauration.

D’ores-et-déjà, nous pouvons collectivement réfléchir à la vocation de ce site idéalement situé au centre-ville, à proximité de la Cathédrale Saint-Bénigne, de l’École Nationale Supérieure d’Art et à quelques mètres de la nouvelle place Bossuet. Espace de conférences, d’expositions, lieu culturel… Il faut ouvrir le champ des possibles, en respectant l’architecture du lieu.

La préservation de notre patrimoine monumental nous rassemble, pour transmettre aux générations futures une ville toujours aussi préservée, attractive et authentique.